Unai Emery n'a plus (beaucoup) de temps !

Prendre trois buts sans en rendre un seul face au quinzième du Championnat, Montpellier, lorsque l’on se prétend un «potentiel» vainqueur de la Ligue des champions, avouez que cela fait désordre. C'est pourtant la mésaventure que vient de vivre le PSG.

Sans minimiser la performance des joueurs entraînés par Frédéric Hantz, pour qui la victoire ne souffre d’aucune contestation, il y a de quoi se poser de nombreuses questions sur «l’état» du Paris-SG 2016-2017. Celui de l’après-Ibra, ce qui allait dans le sens de l’histoire, mais surtout celui de l’après-Laurent Blanc ce qui, match après match, semble prendre la direction inverse du sens de l’histoire tout comme semble énigmatiques et parfois incongrus les choix d’Unai Emery pour composer son onze parisien. A force de laisser du temps au temps, du temps à l’adaptation, du temps à ceux qui en mériteraient moins et pas assez de temps à ceux qui en mériteraient plus, le coach espagnol joue avec le temps comme un enfant avec des allumettes... Ça risque de finir par brûler. Monaco et Toulouse étaient des avertissements, Montpellier a fait monter le curseur de l'inquiétude de deux crans. Sur le plan national, cette saison, la voie n'est plus libre. Nice, mais surtout Monaco sont plus que des adversaires d'un soir. Avec son budget, le Paris-SG ne peut pourtant viser que... la première place ! Sur la scène européenne, tout reste à écrire. Le meilleur comme le pire. Où en sera le PSG en février-mars ? Une formidable course contre le temps est lancée. A Emery d'inverser la tendance.