Paris, sans buts pas de but

22/10/2015 à 08:58

La rencontre de mercredi face au Real Madrid au Parc des Princes était considérée par tous les spécialistes comme le premier match-étalon du PSG, cette saison. Il y a eu de bonnes choses, rares, et de moins bonnes, beaucoup plus inquiétantes. A Laurent Blanc et ses joueurs de rectifier le tir avant le printemps prochain.

Paris, sans buts pas de but

Le début de saison du PSG le laissait entendre de façon plus ou moins régulière, le club de la Capitale n'est pas encore au point, loin s'en faut. Face au Real, et au rayon des satisfactions, il y a eu le triangle défensif Kevin Trapp – Marquinhos – Thiago Silva. Le gardien allemand a confirmé, ce que tout le monde a déjà compris, sa supériorité dans le jeu au pied par rapport à Salvatore Sirigu. Mention particulière à Thiago Silva, le capitaine du Paris-SG qui, une fois encore a rayonné dans son secteur, par son efficacité et par la propreté de ses interventions. Seul Dunga n'y comprend toujours rien... Marquinhos a démontré qu'il était mieux que le remplaçant de David Luiz. Serge Aurier a été, une fois encore, une grosse satisfaction tant pour son travail défensif que pour sa générosité offensive. Maxwell et Motta ont été inquiétants. Pas grand-chose à leur reprocher et pourtant... Leur manque de vivacité est clair. Irrémédiablement, le poids des années commence à lester leurs performances. Dans une rencontre où il était attendu, Marco Verratti n'a pas confirmé qu’il était bien le joueur "fuoriclasse" que chacun voit en lui. Quand à Blaise Matuidi, il nous a habitués à mieux. Le milieu international français a clairement besoin de souffler.

Devant, rien ne va plus !

Paris a arraché Angel Di Maria des brumes de Manchester pour franchir un cap, pas pour régresser. L’Argentin n’a rien amené face à son ancien club. Pire même, il a été le plus mauvais parisien sur le terrain, oubliant ses taches défensives et mettant son équipe en difficulté. Mettons cela sur une adaptation quelque peu perturbée par sa blessure. Cavani reste un mystère. Parfois mystère Jekyll, parfois docteur Hyde des maux parisiens. Enfin, que faire de Zlatan Ibrahimovic ? Son influence est de plus en plus limitée, il ne court plus, il marche, mais plus sur l’eau comme lors de ses deux premières saisons galactiques sous le maillot parisien. Laurent Blanc, il va falloir oser… Ce PSG n’a pas l’étoffe d’un vainqueur de la Ligue des champions. Depuis mercredi, il n’est même pas un prétendant crédible au dernier carré de la C1. On attend la suite.

Stéphane BITTON.

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