Les 11…de l’Olympique Lyonnais

05/07/2013 à 22:37

Qui ne s’est jamais laissé aller à classer des joueurs, des équipes ou des matches avec des critères plus ou moins subjectifs ? C’est ce que fait régulièrement la rédaction de Foot123.fr dans la rubrique « les 11… ». Aujourd’hui, c’est au tour de l’Olympique Lyonnais, l’un des clubs les plus titrés de l’Hexagone.

Les 11…de l’Olympique Lyonnais

L’OL est le club le plus régulier de ces dernières années en France. Fort de ses 7 titres de champion de France dans les années 2000 et de ses 13 participations d’affilées à la Ligue des Champions, l’équipe de Jean-Michel Aulas s’est fait un nom en Europe. Après une saison sans avoir pu jouer la coupe aux grandes oreilles, les hommes de Rémi Garde la retrouve. L’occasion de se rappeler les joueurs qui ont fait l’Histoire du club.

1. Juninho (BRE) : 2001-2009 (350 matches- 100 buts)

Commençons par un Brésilien. Il vient de Vasco de Gama, signe au club en juin 2001 et prend le brassard de capitaine juste après le départ de Caçapa en 2007. Il est considéré comme l’un des meilleurs tireurs de coups francs de l’Histoire du football… Nous parlons bien d’Antônio Augusto Ribeiro Reis dit Juninho. Ce milieu de terrain aux allures de relayeur, parfois meneur de jeu, a le don de transformer des coups francs comme si c'était des penalty. En 100 réalisations avec Lyon, l’Auriverde a inscrit 44 coups francs ! Un véritable tireur d’élite. Son arrivée à l’été 2001 correspond au début de l’épopée lyonnaise en France. Il a remporté les sept titres de champion de France que le club compte dans ses rangs (de 2002 à 2008). Un bel exploit. Seule sa dernière saison est vierge de trophée (2008-2009). Lorsque les hommes de Jean-Michel Aulas se déplaçaient en Ligue 1 comme en Ligue des Champions, les adversaires redoutaient chaque coup de pied arrêté. L ‘"artificier" a fait trembler plus d’un stade sur le Vieux Continent. Des gardiens tels que Casillas, Kahn ou encore Valdés s’en souviennent très bien. Au-delà de sa facilité à enfiler les coups francs, Juninho est le leader incontesté à Lyon aussi bien techniquement que mentalement. Sa rage de vaincre l’a même parfois poussé à se faire expulser comme à Barcelone en 2009… De nos jours, lorsqu’un joueur de l’OL, comme Clément Grenier, par exemple, marque un coup franc, les supporteurs se rappellent au bon souvenir du Brésilien. Il est d’ailleurs le tout premier joueur à avoir une chanson en son honneur à Gerland. « Juni » fait partie de la légende du club rhodanien et est considéré comme le meilleur joueur de l’Histoire de l’Olympique Lyonnais. Palmarès avec l’OL : 7 fois champion de France ( 2002-2003-2004-2005-2006-2007-2008), vainqueur de la Coupe de France (2008), 6 fois vainqueur du Trophée des Champions (2002-2003-2004-2005-2006-2007), finaliste de la Coupe de Ligue (2007), vainqueur de la Peace Cup (2007), élu meilleur joueur de Ligue 1 (2006).

2. Sonny Anderson (BRE): 1999-2003 (161 matches et 94 buts)

C’est le détonateur de la plus belle page de l’Histoire du club (1999-2008). Anderson Da Silva Nilmar dit Sonny Anderson arrive le 18 juin 1999 en provenance du FC Barcelone. Le transfert coûte 120 millions de francs, près de 18 millions d’euros, une fortune à l’époque pour l’OL qui n’est pas le club le plus riche de France. Mais l’investissement va payer. Et de quelle manière ! Malgré une élimination dès le 3ème tour préliminaire de la Ligue des Champions face à Maribor, l’OL ne va cesser de progresser. Sous l’impulsion de "Sonnygoal", le club rhodanien va remporter ses premiers titres depuis 1973. Lors de la saison 1999-2000, le Brésilien finit meilleur buteur du Championnat de France avec 23 réalisations. Les Gones terminent à la 3ème place au classement général. Lors de sa deuxième saison à Lyon, Anderson récidive. Avec 22 buts, il est encore le meilleur buteur de Ligue 1. Le club rhodanien grandit. Il termine 2ème du championnat et remporte la Coupe de la Ligue (face à Monaco 2-1). Les deux années suivantes, l’Olympique Lyonnais remporte deux titres de champions de France avec Sonny Anderson. Seul bémol, l’Auriverde est souvent blessé. Ce qui ne l’empêche pas de planter 14 pions lors du premier sacre et 12 lors du deuxième. L’équipe de Jean-Michel Aulas enchaînera avec 5 autres titres de champion. Palmarès avec l’OL : Double champion de France (2002 et 2003), vainqueur du Trophée des Champions (2002), vainqueur de la Coupe de la Ligue (2001), meilleur buteur du Championnat de France (en 2000 et 2001), Vice champion de France (2001).

3. Fleury Di Nallo (FRA) : 1960-1974 (489 matches-222 buts)

Quand nous allons à Paris, nous entendons parler de Pauleta. Quand nous sommes à Londres, dans le quartier d’Arsenal, nous avons forcément échos de Thierry Henry. A Lyon, il y a Fleury Dinallo. C’est le meilleur buteur de l’Histoire de l’OL avec 222 buts en 489 matches. L’attaquant de l’Olympique Lyonnais fait partie des monuments du club. « Le petit prince de Gerland » a régalé le public pendant 14 ans (de 1960 à 1974). Avec « la Fleur », les Gones ont remporté 3 Coupes de France (1964, 1967,1973). Ses adversaires en font encore des cauchemars… Palmarès avec l’OL : Triple vainqueur de la Coupe de France, vainqueur du Challenge des Champions (1973), meilleur buteur de l’Histoire de l’OL.

4. Bernard Lacombe (FRA) : 1969-1978 (230 matches – 128 buts)

Avec Serge Chiesa, ils ont formé l’une des plus redoutables doublettes de l’Hexagone. Bernard Lacombe est un joueur emblématique. En 1969, il intègre son club de cœur, l’OL, et joue au quotidien avec son idole : Fleury Di Nallo. Avec ses deux compères d’attaque, ils forment un trident nommé « les trois petits ». En 1971, « Nanard » remporte la Coupe Gambardella face à l’ennemi juré, Saint-Étienne (2-1). En 1973, Lacombe parvient à remporter la Coupe de France face au tenant du titre, le FC Nantes. «Cette finale en 73 au Parc des Princes (…) Nantes est hyper favori, j’avais une grosse boule dans la gorge. Le « petit prince » m’a beaucoup aidé», avoue t-il à OL TV. Lacombe est l’auteur du second but de l’OL. Les Gones s’imposent (2-0). Mais l’histoire ne finira pas d’aussi belle manière… En 1978 alors que le club vient d’échapper à la relégation, le club est en proie à des difficultés financières. Lyon se retrouve obliger de vendre ses meilleurs éléments. Bernard Lacombe, auteur de 24 buts en championnat et titulaire en équipe de France se voit donc pousser vers la sortie. Il signe chez le rival de toujours l’ASSE. Palmarès avec l’OL : Vainqueur de la Coupe de France et du Challenge des Champions (1973).

5. Grégory Coupet (FRA) : 1997-2008 (519 matches)

Après autant de joueurs offensifs, place à un gardien de légende pour l’OL. Arrivé en provenance de… Saint-Étienne en 1997 pour remplacer Pascal Olmeta, Grégory Coupet est avec Sidney Govou, le seul joueur à avoir remporté la Coupe de la Ligue en 2001, les sept titres de champion et la Coupe de France en 2011. De par son palmarès, son charisme, sa classe, mais aussi son talent, il s’impose comme un élément fort de l’Histoire lyonnaise. Alors, oui, certains parleront d’Hugo Lloris mais « Greg » a consacré pratiquement l’ensemble de sa carrière à un OL beaucoup plus conquérant, alors comment ne pas lui rendre hommage ? Considéré comme le gardien du temple à Lyon, l’ancien Stéphanois force l’admiration. Après sa signature et au fil des années, le goal s’est imposé comme l’un des meilleurs à son poste en France. Après le départ de Fabien Barthez en équipe de France, il devient même l’incontestable numéro 1 des Bleus ! Au final, Gregory Coupet aura passé 11 saisons dans le club de Jean-Michel Aulas avec des matches légendaires à son compteur. Celui qui marque le plus les esprits reste le quart de finale aller de Ligue des Champions face au Milan AC, le 29 mars 2006 à Gerland. Ce soir-là, le portier français repousse toutes les tentatives d’Andriy Shevchenko, Ballon d’or 2004. Son départ (vers l’Atlético de Madrid) coïncide avec la fin du règne lyonnais. Coupet est un exemple de régularité au même titre que Govou. Palmarès avec l’OL : 7 fois champion de France (de 2002 à 2008), vainqueur de la Coupe de la Ligue (2001), vainqueur de la Coupe de France (2008), 5 fois vainqueur du Trophée des Champions ( 2002, 2003, 2004, 2005, 2007), élu meilleur gardien de Ligue 1 (2003,2004,2005,2006).

6. Serge Chiesa (FRA) : 1969-1983 (541 matches- 134 buts)

C’est le compère offensif de Bernard Lacombe, celui qui lui distribuait des caviars… Il s’agit bien de Serge Chiesa. Cette légende lyonnaise est connue pour ses qualités techniques jugées hors normes. "Le lutin", meneur de jeu a été détecté par le club lorsqu’il était en équipe de France juniors. Le joueur avait le choix entre l’ASSE et l’Olympique Lyonnais et il a choisi Lyon parce qu’il «était sûr de jouer». Ses dribbles déroutants ont longtemps fait tourner les têtes des défenseurs en France. Chiesa est aussi un joueur à très fort caractère. Pour preuve, en 1974, avant un match en éliminatoires de l’Euro 1976 de l’équipe de France face à la Belgique, il quitte les Bleus car il ne supporte pas le comportement de certains joueurs… Le milieu de terrain a dévoué toute sa carrière à Lyon. Il a donc marqué les mémoires. Palmarès : Vainqueur de la Coupe de France 1973, vainqueur du Challenge des Champions 1973.

7. Sidney Govou (FRA) : 1999-2010 ( 412 matches- 77 buts)

C’est à l’âge de 17 ans que Sidney Govou rentre au sein de la formation du club. Assez tard il faut le dire, mais son talent va faire les plus belles heures de l’OL et il va vite devenir une légende. A 20 ans, l’attaquant prend part à son premier match en première division du championnat de France. Il joue face à l’AJ Auxerre mais Lyon s’incline (0-2). Son ascension prend définitivement forme lors de cette saison 2000-2001 après un match exceptionnel contre le Bayern Munich en Ligue des Champions. Sidney Govou est aligné en pointe avec Sonny Anderson et éclabousse le match de toute sa classe. Il inscrit un doublé à Oliver Kahn considéré comme l’un des meilleurs gardiens du monde à l’époque et met à mal la défense du club bavarois pendant tout le match. Le Gone voit sa cote se décupler. Il est nommé par ses pairs meilleur espoir de la saison. L’année qui suit, l’attaquant commence la folle épopée de l’OL dans le championnat de France ( 7 titres d’affilée de 2002 à 2008). Le Lyonnais de toujours a aussi marqué ses supporteurs grâce à son but décisif dans les prolongations de la finale de la Coupe de France en 2008 à Saint-Denis face au PSG. La première depuis 1973 ! Govou sera resté 17 ans au club (de 1993 à 2010 en comptant son parcours junior) avant de rejoindre le Panathinaïkos en Grèce. Palmarès avec l’OL : 7 fois champion de France (2002, 2003,2004,2005, 2006,2007, 2008), double vice-champion de France (2001, 2010), vainqueur de la Coupe de la Ligue (2001), vainqueur de la Coupe de France (2008), finaliste Coupe de la Ligue (2007), 4 fois vainqueur du Trophée des Champions (2002, 2004, 2005, 2007).

8. Nestor Combin (FRA-ARG) : 1959-1964 ( 131 matches-78 buts)

Avant la fabuleuse doublette de poche Lacombe-Chiesa, un autre duo a fait les beaux jours de l’Olympique Lyonnais. Il s'agit de Di Nallo et… Nestor Combin. « La Foudre » a frappé un grand coup à Gerland. L’attaquant franco-argentin (double nationalité) a inscrit 78 buts en 131 matches avec Lyon. Il a remporté une Coupe de France en 1964 et durant la même saison (1963-1964) il a participé au beau parcours des Rhodaniens en C2, la Coupe des Coupes (éliminés en demi-finale par le Sporting Portugal en match d’appui (1-0) après deux nuls). Nestor Combin reste l’un des deux attaquants argentins à avoir vraiment fait vibrer Gerland avec Lisandro López. Palmarès avec l’OL : Vainqueur de la Coupe de France (1964) et finaliste de Coupe de France (1963).

9. Cris (BRE) : 2004-2012 (310 matches et 27 buts)

« Le Policier », c’est le surnom que lui donne Michael Essien en raison de sa rigueur défensive. Quand nous évoquons l’OL comment ne peut-on pas faire référence à Cristiano Marques Gomes dit Cris ? Le défenseur central brésilien a surveillé les arrières de la défense rhodanienne pendant près de huit ans. En août 2004, lorsqu’il arrive de Cruzeiro, Cris est inconnu en France. Mais il va vite devenir l’un des chouchous de Gerland. Son calme, sa sérénité, son charisme et sa rage de vaincre sont un exemple pour tous les jeunes défenseurs de France. Cris, c’est le patron de la meilleure défense de France de 2004 à 2008. Il aura fait pratiquement toute sa carrière à Lyon. Lui qui était courtisé par les plus grands clubs d’Europe est toujours resté fidèle au club rhodanien. Avec le temps, il deviendra le capitaine de l’équipe, avant de s’en aller en 2012 pour Galatasaray en Turquie. Il a été contraint de partir. Aulas le considérant comme un «dinosaure». Comme quoi les fins ne sont pas toujours heureuses… Palmarès avec l’OL : 4 fois champion de France (2005, 2006, 2007, 2008), double vainqueur de la Coupe de France (2008, 2012), triple vainqueur du Trophée des Champions (2005, 2007, 2012), finaliste du Trophée des Champions (2008), finaliste de la Coupe de la Ligue (2007, 2012), vainqueur de la Peace Cup (2007), finaliste de la Peace Cup (2005).

10. Anthony Réveillère (FRA) : 2003-2013 (400 matches – 6 buts)

Si parmi tous les Lyonnais cités auparavant, il y a beaucoup de joueurs qui ont fait preuve de prestations exceptionnels, Anthony Réveillère n’a rien à leur envier. C’est celui qui s’est plus arraché pour exister au sein du club. En 2003, lorsque le latéral droit arrive en compagnie de Michael Essien, il est loin de penser un instant qu’il va connaître des années de galère avec les Gones. Durant sa première année, c’est l’un des joueurs les plus réguliers et les plus utilisés de l’effectif. Paul Le Guen qui le connaît bien pour l’avoir entraîner à Rennes lui fait entièrement confiance et ça paie : Lyon enchaîne les titres de champion de France. Mais durant la saison 2005-2006, l’arrière se blesse. Lamine Diatta, sa doublure est à la Coupe d’Afrique des Nations. Gérard Houllier lance dans le grand bain François Clerc. Le jeune latéral de l’OL réussit son baptême du feu en Ligue des Champions face au PSV Eindhoven. C’est la révélation de l’année et Anthony Réveillère se voit confronter à une rude concurrence. La compétition a aussi bien lieu à Lyon qu’en équipe de France. Ils tournent. Clerc semble cependant avoir un peu plus les faveurs de Gerard Houllier. Réveillère ne désespère pas. Il se bat pour retrouver sa place de titulaire. En 2008, un nouveau coup dur vient entacher sa carrière. Une rupture des ligaments croisés du genou gauche le rend indisponible pour la totalité de la saison. «Antho» Réveillère n’est pas du genre à se laisser abattre alors il revient, plus tôt que prévu, en avril 2009 et ce, contre l’avis des médecins. Lors de la saison 2009-2010, il reprend ses galons de titulaire et ne les perdra plus jusqu’en 2013. Ce joueur est d’une exemplarité incroyable. Son mental est phénoménal. N’importe qui d’autre aurait changé de club pour s’assurer de jouer mais il est resté et a gagné «sa» compétition avec François Clerc. En 2013, le club le pousse vers la sortie comme un malpropre sans même qu’il ne puisse faire ses adieux à Gerland. Les supporteurs, eux, savent qu’il fait partie de la légende. Palmarès avec l’OL : 5 fois champion de France (2004, 2005, 2006, 2007, 2008), 5 fois vainqueur du Trophée des Champions (2003, 2004,2006,2007, 2012), double vainqueur de la Coupe de France (2008, 2012) et double finaliste de la Coupe de la Ligue (2007, 2012).

11. Karim Benzema (FRA) : 2005-2009 (148 matches – 66 buts)

Le symbole de l’excellente formation lyonnaise. Karim Benzema fait partie de la « génération 87 », celle qui était vouée à un avenir radieux. L’attaquant d’origine algérienne sort du centre de formation en compagnie des Ben Arfa et Loïc Rémy. En 2005, Paul Le Guen lui permet de jouer son premier match en Ligue 1 face à Metz. Durant la partie, il offre une passe décisive à Bryan Bergougnoux. Très prometteur avec les Bleuets (moins de 18 ans à l’époque) avec 14 buts en 17 matches, Benzema est considéré comme un futur grand avant-centre de l’équipe. La saison suivante, sous Gérard Houllier il démarre son premier match en Ligue des Champions contre les Norvégiens de Rosenborg. D’ailleurs, il marque son premier but en match officiel. Les années passent et l’attaquant progresse. Lors de la saison 2007-2008, Benzema explose. Il marque des buts avec facilité. Tout lui réussit. Il s’essaie même au jeu du coup franc contre l’ASSE au Chaudron dans les derniers instants du derby et égalise. Les Stéphanois en sont toujours traumatisés. «Benzebut» participe grandement à ce qui sera le dernier titre de champion de France pour l’OL. L’attaquant finit meilleur buteur du championnat de France avec 20 réalisations et meilleur joueur de Ligue 1 (titre UNFP). En Ligue des Champions, il qualifie un Lyon très mal embarqué pour les 8ème de finale (avec deux défaites d’entrée contre le FC Barcelone et les Glagow Rangers 0-3) en s’offrant un doublé face aux Glasgow Rangers lors du dernier match de poule. Arrivé en 8ème de finale, les Gones affrontent Manchester United. A Gerland au match aller, Benzema pose énormément de problème à l’une des meilleurs défense d’Europe. L’axe Vidic-Ferdinand en voit de toutes les couleurs. Sur un service de Toulalan, Benzema arrive à se défaire de l’axe mancunien et enchaine d’une frappe du gauche. Avec l’aide du montant gauche d’Edwin van der Sar, ça fait but. Mais l’OL se fera rattraper dans les derniers instants du match grâce à un but de Carlos Tévez. Benzema restera jusqu’en 2009 dans l’équipe de Jean-Michel Aulas avant de rejoindre le Real Madrid pour 35 M€ (+ 6M€ de prime). C’est l’attaquant le plus talentueux que Lyon ait eu depuis Sonny Anderson. Palmarès avec l’OL : 4 fois champion de France (2005, 2006, 2007, 2008), vainqueur de la Coupe de France (2008), double vainqueur du Trophée des Champions (2006, 2007), finaliste du Trophée des Champions (2008), vainqueur de la Peace Cup (2007).

Bryan Secret

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