Brendan Rodgers en survie à Liverpool

24/11/2014 à 16:45

Battu une nouvelle fois en championnat par Crystal Palace (3-1), Liverpool occupe une inquiétante 12ème place à 18 points du leader, Chelsea. Les Reds n'ont plus gagné depuis quatre journées et leur entraineur Brendan Rodgers est menacé mais soutenu ... pour l'instant.

Brendan Rodgers en survie à Liverpool

« J’assume l’entière responsabilité de notre échec, mon job c’est de constituer l’équipe, de mettre les joueurs en condition pour qu’ils puissent être performant, et, je ne le fais pas assez bien. Nous ne sommes pas en confiance en ce moment, cela se voit dans nos résultats, on manque de rythme, d’intensité, on encaisse de jolis buts mais nous n’avons aucune excuse. Nous avons beaucoup de jeunes et de nouveaux joueurs, mais on doit faire bien mieux que ça". Voilà l’amère déclaration de Brendan Rodgers après la défaite ce dimanche 24 novembre contre Crystal Palace (3-1). Un constat lucide pour un entraineur fortement décrié dans les médias. Liverpool enregistre son plus mauvais départ depuis ... 22 ans. Selon le quotidien Anglais "Mirror" le propriétaire du club, John W Henry, apporterait pour l'instant son soutien à l'entraineur nord-irlandais. Il ne voudrait pas ainsi changer son coach en cours de saison et lui laisserai du temps après la très bonne saison de l'an dernier (deuxième de Premier League). Il avait fait de même lors de la saison 2011-2012 lorsque Kenny Dalglish était l'entraineur.

Klopp dans le viseur pour cet été

Soutenu pour l'instant, le nom du successeur de Brendan Rodgers l'été prochain se murmure déjà dans les couloirs d'Anfield. John W Henry songerait à Jurgen Klopp, actuel entraineur du Borussia Dortmund. Sa révélation cette semaine : "Le seul pays dans lequel je pourrais entraîner, en dehors de l’Allemagne, c’est l’Angleterre" a relancé le débat. Il reste donc six mois à Brendan Rogers pour redonner un second souffle à cette équipe de Liverpool. En cas de nouvelles mauvaises performances, la sanction pourrait être irrévocable. Réponse mercredi à Ludogorets en ligue des champions.

Benoit Personnaz

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